Production-Rébellion, et si nous allions hardiment là où aucun politique n'ose nous emmener ?

Changer de direction, une rébellion pour produire

Je suis désormais convaincu que nous allons droit à la catastrophe, en France et en Europe. Et donc, je lance l'idée folle d'un projet politique à l'opposé de tout ce qui se fait, et nous conduit visiblement à l'effondrement, à la misère, la maladie, la faim et la guerre.

Je propose un projet qui remette la PRODUCTION, la SCIENCE, la TECHNOLOGIE, le CONFORT, au cœur de notre société.

L'éthique de ce projet sera HUMANISTE, et il portera la vision que l'HUMAIN est par nature porté par sa création, la TECHNOLOGIE, qui depuis les premiers silex, le feu des cavernes, l'arc des Grecs, a fait de nous ce centaure technologique, mi-homme mi-outils.

Il portera la foi qu'il est de notre responsabilité de bien gérer, aussi bien nos frères et sœurs, que les espèces vivantes, l'environnement, car nous en sommes responsables, et que l'on vit plus heureux, entourés de gens heureux, et d'un environnement riche et équilibré. Il intègre aussi en miroir la certitude qu'à ne pas tenir compte du bien-être des humains, l'environnement va en souffrir, et que de mal gérer notre environnement nous sera pénible. Malgré tout, l'humain au sens large restera le cœur de nos préoccupations.

Arrêter les conneries, et aller hardiment de l'avant

Le contexte mondial actuel nous fait craindre une pénurie d'énergie, de nourriture, une baisse importante du confort, ce niveau de vie, cette croissance que certains prêcheurs méprisent car ils en disposent a satiété.Le cout de ces biens, de cette énergie, de cette nourriture augment autant en, terme économique, qu'en sang humain versé. Et face à ces risque ou débuts de pénuries, on nous propose de réduire la production, d'en augmenter le cout par des normes exagérément précautionneuses, ou carrément inutiles et contre-productives.

Le cœur de ce projet sera "d'arrêter les conneries", et "d'enclencher la 5e démultipliée".

Notre système n'a plus d'argent et la seule chose qu'il pourra distribuer désormais devra ne pas coûter plus qu'aujourd'hui. Il faudra de la liberté, de la liberté de construire, de la liberté d'utiliser de la technologie, La liberté, que l'état a mis trop longtemps dans ses coffres sinon vides, est tout ce qu'il nous reste à distribuer.

Il faudra aussi admettre qu'il faudra travailler plus, inventer plus, utiliser plus de technologie, car tout le reste ne nous sera plus prêté.

Il faudra aussi accepter, oh comme cela va choquer certains, de faire des opérations rentables, de gagner de l'argent en produisant plus, mieux, plus vite, d'exporter.

Il faudra en revenir aux fondamentaux : PRODUIRE.

La production est ce qui nous permettra de financer notre modèle social, si couteux, qui s'effondre devant la demande croissante, mais aussi devant les obstacles bureaucratiques, les peurs délirantes, qui rendent tout plus cher sans que l'on soit mieux servi en fait.

C'est un projet qui vise à créer un avenir pour ceux qui dans le monde d'aujourd'hui n'en ont plus, pour ceux qui se sentent exclus, qui ont du mal à se loger, à simplement manger, à se faire plaisir, à avoir une vie sociale.

L'Énergie

Coté énergie, il faudra, je le pense, lancer un grand plan Messmer, environ 50GW nucléaires en 20 ans, ce qui bien sûr ne sera pas simple, tellement notre pays s'est désindustrialisé, et tellement les lobbies se sont enkystés dans toutes les structures de pouvoir pour s'y opposer. Ce plan devra être vu comme une manière d'enrichir le pays, d'exporter de l'énergie, de gagner en compétence, de mobiliser plusieurs générations d'ouvriers, techniciens et ingénieurs, de relancer l'industrie, et, vu sa rentabilité, de financer les retraites. De plus, cela réduira la pollution et l'impact de l'énergie sur le climat. La construction de grandes STEP (stations de stockage hydrauliques par turbo-pompage), sera possible aussi associée à des champs d'éoliennes ou de panneaux solaires si le système est rentable (j'en doute, mais soyons ouverts).

Les gaz de schistes seront extraits sur le sol Français, le temps que les centrales nucléaires soient construites, et les maisons passent à l'électrique, car il n'y a pas d'intérêt écologique à l'importer plutôt que l'exploiter, surtout si ce gaz à l'odeur du sang et des bombes. Si les centrales nucléaires arrivent trop tard, on sera peut-être obligés de construire des centrales à gaz, accompagnées de champs d'éoliennes ou de panneaux solaires, qui économiseront 20-40% du gaz, le temps que l'on n'en ait plus besoin.

La France qui aura développé un tel parc nucléaire, ou gazier, quitte à travailler avec des pays plus expérimentés comme les Britanniques de Hinkley Point C et EDF Energy, pourra exporter ses compétences, former des concurrents à venir, et par effet d'entrainement accélérer la transition énergétique mondiale, pour ne plus dépendre du gaz des dictatures, puis pour ne plus dépendre des énergies carbonées, et ce, en restant rentable, en ayant forgé un outil industriel, un socle humain enthousiaste.

L'Agriculture

Coté agricole, il faudra revoir toute la réglementation pour ne garder que ce qui est raisonnable, et viser à augmenter la productivité agricole, en réduisant les pollutions réelles, sans se laisser manipuler par les modes et les nouvelles religions. Bien sûr les OGM, l'agriculture de conservation des sols, l'usage raisonnable du glyphosate, des néonicotinoïdes, devra être maintenu et amélioré avec le temps. La France, comme pour le nucléaire, devra reconstituer son savoir-faire en génétique agricole, et pouvoir exporter autant ses produits agricoles, que son savoir-faire.

Il faudra arrêter de fantasmer sur l'agriculture paysanne, pour aller vers une robotisation, et l'exploitation de la génétique pour augmenter les rendements, la qualité nutritionnelle, réduire la pollution, et la pénibilité, et s'adapter au changement climatique, tout en libérant de l'espace à la nature et aux villes.

Le logement

Dans le domaine du logement, il faudra là aussi en revenir aux fondamentaux, et arrêter de renchérir le logement, de bloquer le foncier, d'augmenter les normes de confort, en imaginant qu'on arrivera à compenser la pénurie et le coût par la manipulation des prix. Il faudra CONSTRUIRE. il faudra libérer l'urbanisme, et donc s'asseoir sur des décennies de lobbies, de bien-pensance, de conformisme et d'avantages acquis.

En même temps, une fois la pénurie de logement résorbée, les prix effondrés, il faudra protéger les propriétaires juridiquement, quitte à laisser la gestion des locataires impécunieux à un véritable parc social, moins confortables, mais disponible en 24h. Il faudra que le squat soit impossible, l'expulsion immédiate et la caution inutile. Il faudra qu'à terme on puisse se loger avec de petits moyens, même si c'est dans de petits logements, sans avoir à mendier de l'aide ou des avantages.

Une société qui intègre comme on engage dans la Légion, comme on est accueilli par la Famille

Pour l'immigration, il faut admettre que la France aujourd'hui fait le maximum pour la réduire, et s'oppose à tout ce qui est possible, sans grand résultat sur les points qui motivent les plus pauvres à voter pour l'extrême-droite, et même les immigrés à se plaindre d'un pays ravagé d'insécurité (peut-être parce que ce n'est pas si lié). 

Je propose un modèle d'intégration, que pas mal d'immigrés demandent eux même, un modèle d'assimilation par le travail, un modèle qui ressemble à la Légion Étrangère,  des légions industrielles et agricoles. En échange d'un travail dur, d'une formation exigeante, une reconnaissance de l'appartenance au corps national qui ne souffre d'aucune discussion.

Bien sûr l'intégration classique par le contrat de travail doit être promue, et si on ne peu plus réduire l'immigration non-choisie, il serait au contraire avantageux d'accueilir à bras ouverts des personnes motivées, surtout si nous avons créé un environnement économique dynamique et enthousiasmant.

Une autre idée proposée par des étrangers est d'organiser un accueil des réfugiés par leur communauté d'origine, et qui évite que des personnes sans attaches ne se retrouve sous la coupe de mafias. Là aussi il faut savoir exploiter les citoyens, mais aussi admettre le rôle bienveillant des communutés.

Dans le même genre, le problème du chômage pourrait être traité par des organismes similaires aux légions industrielles et agrcicoles, que j'appellerais du Compagnonnage, là aussi un contrat qui en échange d'une formation exigeante, organisée par une industrie, un corps de métier, avec un rapport presque familial. Cela tranche avec l'organisation actuelle de la formation professionnelle, mais se rapproche de l'apprentissage.

Remettre le régalien, la santé, en ordre, avec réalisme, compromis et technologie

Quand à la justice, il faudra bien sur la remettre d'applomb, comme la médecine de ville ou l'hopital. Il faudra y intégrer plus de technologie, quitte à choquer les conservatismes, les habitudes. Il faudra arguer, autant pour la téléconsultation, le role des pharmacies, des greffiers, des  infirmières, qu'il faut faire désormais des compromis car nous sommes en crise.

La crise du Covid-19 nous a montré autant nos terrifiantes faiblesses bureaucratique, les lobbies inexpugnables, que de magnifiques réussites et adaptations inattendues. Cette crise bien analysée sera une mine d'informations, d'espoirs et d'avertissements.

Remettre le citoyen, les entreprises, en première ligne

Il faudra, autant pour la police que pour la santé, remettre le citoyen en première ligne, qu'il participe, alerte, au lieu de n'être qu'un simple consommateur. Les entreprises aussi, seront poussées à participer selon leurs capacité. Il faudra bien rappeler que oui, nous sommes en crise, et qu'il faut que tout le monde aide.

La technologie a servi de support à de grandes aventures citoyennes, pas celle qui font rêver les politiques, mais celles qu'on a vu émerger avec les catastrophes, parfois qui on échoué sous la bureaucratie. Nous avons des outils pour simplifier, démultiplier, l'esprit citoyens des individus et des organisation, et il faudra l'exploiter, et surtout ne pas les baillonner comme cela se faisait trop souvent.

Un projet en rupture, mais la vision conquérante d'un avenir tous ensemble

J'entends déjà tout les inquiets et les pessimistes, qui ont raison dans le contexte d'effondrement actuel. Mais il faut imaginer que ces écoles de compagnons, ces "légions industrielles" ou agricoles, se construiront dans un mouvement de développement industriel et agricole, qui comme à Hinkley Point C, créera un besoin, un enthousiasme, un respect réciproque et une vision du futur.

Ce n'est pas un petit projet, c'est une refondation du projet national, du projet social, une vision ouverte, enthousiaste, conquérante, mais aussi exigeante, laborieuse, intense, et surtout en rupture totale avec les modes et délires du moment.

Il faudra, comme dans un navire qui prend l'eau, jeter à la mer tous les poids morts, ses idéologies et implicites voués à l'échec, rompre avec le passé, avec les modes de nos élites. Il faudra tout autant savoir redonner un projet enthousiasmant aux personnes dont on aura jeté les projets fous à la mer, car dans notre projet, personne n'est abandonné.

Une grande partie des personnes qui se sentent exclues aujourd'hui ont de l'énergie à revendre, et nous pourrons compter sur elle si on leur présente un projet clair et enthousiasmant. D'autres sont malheureusement déprimées ou pleines de rage, mais la nature humaine nous rappelle que cela est souvent réversible.

Avertissement:

La politique n'est pas mon métier et je n'ai de qualité que l'age d'avoir connu le monde de la fin des tubes à vides, des missions Apollo, et d'avoir depuis suivi les progrès scientifiques et techniques dans un grand nombre de domaines, avec l'émerveillement propre aux enfants et quelques compétences techniques.

Ce texte est plus un appel à l'aide, qu'un dossier bien ficelé. Je crois autant à l'amélioration par l'échange et la critique, qu'à l'impossibilité de tomber tous d'accord.

J'assume l'irrationalité, l'enthousiasme, le rêve d'Icare, l'esprit Prométhéen du capitaine Kirk pour aller de l'avant, hardiment, là où aucun humain n'est allé. J'assume d'être de cette espèce humaine, capable de tout, et notamment du meilleurs, et en tout cas de surprendre.

Commentaires